Camille Baudry et Pauline Bobée
Fondatrices de l'association La Cěpée (Centre d'Éveil Populaire à l'Écologie et pour l’Entraide)
"La Cěpée, c'est l'écologie au service du lien social... et vice-versa."
Publié le
Ce nom original représente l’ADN de l’association, d’abord en référence au cèpe dont le système racinaire fait le lien entre le sol et les plantes, symbolisant ainsi l’entraide et le volet social ; ensuite à la pousse « en cépée », comportement naturel de certains arbres qui développent plusieurs troncs, ce qui permet d’accéder à de la ressource en bois sans déforestation : un beau symbole d’écologie et d’impact mesuré de l’humain sur la nature.
Enfin, la phonétique du nom rassemble les initiales de Camille et Pauline, engagées concrètement au service du vivant, aux côtés d’une vingtaine de bénévoles, de vingt-trois partenaires et plus d’une centaine d’adhérents.
Se reconnecter avec les gens et la nature
La Cěpée propose un ensemble d’animations nature, gratuites et ouvertes à tous, en partenariat avec la Communauté urbaine. D’autres prestations sur le thème de l’écologie s’adressent aux écoles, structures sociales, médiathèques (écologie, histoire et cinéma) et entreprises avec, à la clé, de nombreuses façons de se reconnecter à son entourage comme à la nature.
Les animations aussi variées qu’une approche sensorielle de la forêt, une randonnée naturaliste en famille, un ramassage de déchets, une fresque du climat ou encore une initiation au land art, s’adaptent aussi à la demande pour correspondre, notamment, au programme scolaire. On retrouve également Pauline et Camille sur des événements aussi incontournables que le salon Réinventif ou Gromesnil dans tous ses états.
Bientôt un lieu entièrement dédié
Au fur et à mesure, La Cěpée va développer un lieu dédié. L’association a signé auprès des mairies de Fontenay et de Montivilliers des conventions d’occupation d’un terrain d’1,5 hectare, à cheval entre les deux communes. La prairie enherbée sera progressivement aménagée de manière à enrichir sa biodiversité : création de mares, talus plantés… Les chantiers sous forme d’ateliers nature en feront une aventure collective.
Accessible en transports en commun avec la ligne 1, le lieu sera ouvert à tous et adapté aux personnes en situation de handicap. Camille et Pauline souhaitent également y créer trois micro-habitats à vocation écotouristique. Sous forme de chantiers participatifs, elles expérimenteront l’écoconstruction à partir de matériaux biosourcés ou de récupération, et sur la base de méthodes ancestrales comme le torchis. L’idée est de montrer que l’on peut raisonner son impact sur la nature sans renier sur son confort.
Pour soutenir l’association, il est possible d’adhérer à partir d’un euro l’année ou en donnant selon ses moyens via le site internet de l’association dans la rubrique « Faire un don ».
Une cagnotte en ligne pour financer la suite des projets
L’association a été sélectionnée par la Région Normandie pour participer à l’appel à projets « Normandie en Transition », en partenariat avec KissKissBankBank, pour favoriser l’émergence de projets en faveur de la transition écologique normande. Jusqu’au 17 juillet 2024, contribuez à la cagnotte en ligne et participez au financement des futurs aménagements.
Cet article a été initialement publié dans le magazine Territoire
Territoire n°19 - Été 2024
Publié le 3 Jun 2024 / PDF - 4.69 Mo