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Mobilité
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Les liaisons ferroviaires entre la Capitale, la Normandie et plus particulièrement Le Havre se dégradent depuis les années 70 ; le nombre de trains partant à la minute prévue, au départ de Paris-Saint-Lazare vers la Normandie a ainsi chuté de 78 % à 63 % entre 2011 et 2018.
Les trains normands sont particulièrement impactés par les voies qui se croisent avec les lignes ferroviaires venant de Mantes, Gisors et Conflans-Sainte-Honorine.
Pour répondre à cette problématique, la mise en place d’un saut-de-mouton (croisement dénivelé entre les voies ferrées leur permettant de se croiser en passant par-dessus ou par-dessous), installé en amont de la gare de Saint-Lazare à Clichy, apparaît être la solution la plus pertinente.
SNCF Réseau estime que grâce à cet aménagement, les trains normands devraient récupérer 32 minutes de retard à l’heure de pointe du matin (7h-9h), soit une baisse de deux-tiers des retards.
Le coût de réalisation du saut-de-mouton est estimé entre 160 et 200 millions d’euros, sous maîtrise d’ouvrage de SNCF Réseau. La Région, les départements et les agglomérations normandes se sont mises d’accord pour prendre en charge, aux côtés de l’Etat, le financement de ce projet comme suit :
Dans ces conditions, la participation de la Communauté urbaine s’établirait à 3,35 millions d’euros maximum, soit environ 1,7 % du coût total de ce projet.
Avec une mise en service prévue en 2027, ces travaux constitueront la première étape de phase I de la future ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Ainsi, la participation de la Communauté urbaine s’entend, notamment vis-à-vis de la Région Ile-de-France, comme une avance sur le financement normand du tronçon Paris-Mantes dans le cadre de sa participation globale à la LNPN, de Paris jusqu’au Havre.
Enfin, les collectivités normandes demandent parallèlement des garanties pour la pérennisation et le développement des sillons normands d’accès à la gare Saint-Lazare.