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La commune d’Épouville est occupée depuis la préhistoire, comme en témoignent les pierres, silex taillés et autres outils qui y ont été découverts. Les recherches ont également révélé la présence de tombes mérovingiennes sur le territoire. L’histoire d’Épouville est marquée par la présence de trois grandes familles seigneuriales : la famille du Gray au XVe siècle, la famille d’Épouville au XVIe siècle et la famille de Coupeauville au XVIIe. Épouville est traversée par la Lézarde dans toute sa longueur. Il s’agit de l’une des rivières les plus poissonneuses du département. Depuis le Moyen-Âge, de nombreux moulins se sont établis le long de son cours, dont sept à Épouville, cinq ayant subsisté jusqu’à nos jours, parfois reconvertis en habitations. Parmi eux, le moulin d'Écoute-pluie, offert par Robert le Magnifique à l’abbaye de Montivilliers en 1035, a été transformé en salle de réception et contribue à la renommée d’Épouville.
PATRIMOINE FUNÉRAIRE, RELIGIEUX
L’église d’Épouville, dédiée à Saint Denis, date des XIe et XIIe siècles. Elle a été rénovée à plusieurs reprises et présente une nef romane à modillons sculptés datant du XIe siècle, ainsi qu’un clocher du XIIe siècle.
PATRIMOINE FUNÉRAIRE, RELIGIEUX
L’aître de Brisgaret date du XVe siècle. Il a la particularité de ne comporter qu’une seule galerie, utilisée comme ossuaire dès sa construction, au XVIe siècle. Le lieu présente des sculptures, des graffitis et des décors macabres qui donnent une idée des croyances de l’époque relatives à la mort. À l’extrémité de la galerie se trouve la chapelle Saint-Lazare, construite en 1602 et abritant un étonnant retable représentant la résurrection de Lazare. Une croix gothique du XVIe siècle s’élève au milieu de l’ancien charnier, célébrant la mémoire des défunts. L’aître de Brisgaret a été restauré en 2013 et est classé “monument historique” depuis 1886.
PATRIMOINE FUNÉRAIRE, RELIGIEUX
L’ancien monasterii villare, dont la ville de Montivilliers tire son nom, est fondé en 684. L’édifice, encadré par Saint-Philibert, abbé de Jumièges, abrite alors des femmes vivant selon la règle bénédictine. À l’époque, l’abbaye jouit en parallèle d’un privilège extraordinaire, la charte d’exemption de 1035 lui conférant l’autorité sur 16 paroisses et 15 chapelles, mais également sur le port d’Harfleur. Depuis 1992, le site est classé “monument historique”, et il accueille depuis 1994 la bibliothèque municipale Condorcet. Le cloître, la salle capitulaire du XIe siècle et les dortoirs et réfectoires des XIIIe et XVIe siècles ont été restaurés entre 1997 et 2000, devenant des incontournables de la ville. Les visiteurs de l’abbaye peuvent profiter d’expositions temporaires, ainsi que de visites guidées et d’animations qui animent le lieu tout au long de l’année.