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Montivilliers tire donc son nom de celui de son abbaye, autrefois appelée monasterii villare et dont le développement a grandement contribué à la prospérité et au succès de la ville. Les abbesses de Montivilliers ont en effet favorisé l’installation d’individus dans la commune, ainsi que le développement du commerce et de l’industrie. Depuis 1516 et la création du port du Havre de Grâce, les activités commerciales se sont néanmoins déplacées, la ville de Montivilliers conservant cependant un remarquable patrimoine architectural, religieux et civil, qui attire de nombreux visiteurs.
PATRIMOINE FUNÉRAIRE, RELIGIEUX
L’ancien monasterii villare, dont la ville de Montivilliers tire son nom, est fondé en 684. L’édifice, encadré par Saint-Philibert, abbé de Jumièges, abrite alors des femmes vivant selon la règle bénédictine. À l’époque, l’abbaye jouit en parallèle d’un privilège extraordinaire, la charte d’exemption de 1035 lui conférant l’autorité sur 16 paroisses et 15 chapelles, mais également sur le port d’Harfleur. Depuis 1992, le site est classé “monument historique”, et il accueille depuis 1994 la bibliothèque municipale Condorcet. Le cloître, la salle capitulaire du XIe siècle et les dortoirs et réfectoires des XIIIe et XVIe siècles ont été restaurés entre 1997 et 2000, devenant des incontournables de la ville. Les visiteurs de l’abbaye peuvent profiter d’expositions temporaires, ainsi que de visites guidées et d’animations qui animent le lieu tout au long de l’année.
PATRIMOINE CIVIL, DOMESTIQUE
À l’emplacement de l’ancien moulin des Abbesses, démoli en 2015, deux artistes havrais, Sckaro et Ratur, ont réalisé une immense fresque colorée de 250 m². Les deux graffeurs se sont largement inspirés de l’histoire locale et plus particulièrement de celle de l’ancien moulin. L'œuvre, réalisée au pinceau et à la peinture acrylique, représente deux paires de mains, mais aussi de la farine, avec des touches de couleur bleue rappelant la rivière de la Lézarde. La fresque a été inaugurée en avril 2019.
PATRIMOINE FUNÉRAIRE, RELIGIEUX
Lorsque la commune de Fontaine-la-Mallet est détruite par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, l’église ne résiste pas, à l’exception de son clocher campanile, qui finit cependant par être condamné en raison de son état. La reconstruction de l’église de Fontaine-la-Mallet débute dès 1954. Aujourd’hui, son presbytère, son escalier, les murs de sa terrasse et de son enclos sont classés monuments historiques. Forts de leur construction en brique et en silex, ils expriment en effet la singularité du patrimoine du XXe siècle.
PATRIMOINE CIVIL, DOMESTIQUE
Le parc de Rouelles s’étend sur près de 160 hectares de paysages variés. Prairies, bois, étangs et marais se côtoient autour de la rivière du même nom. Le parc de Rouelles abrite également le champêtre manoir de la Bouteillerie, dont le domaine héberge un colombier datant du XVIIe siècle ainsi qu’un verger.
