Relocaliser la production alimentaire

La Ceinture Verte Le Havre Seine partage l’ambition de la Communauté urbaine de relocaliser la production et la consommation alimentaire à proximité des habitants du territoire. Les fermes sont accessibles à des (futurs) maraîchers déjà formés, avec au moins une saison complète d'expérience en maraîchage. 

Avis aux porteurs de projet

Vous répondez à ces critères ? Ce dispositif va vous intéresser. Cet outil vise à faciliter et accélérer l’installation de porteurs de projets en maraîchage bio sur le territoire de la Communauté urbaine. 

Il propose un accompagnement à plusieurs niveaux : 

• l’identification et le portage financier du foncier
• le financement d’un outil de production performant (bâtiment, tunnels, irrigation)
• un accompagnement technico-économique au contact d’exploitants de proximité

D’ores et déjà, trois fermes sont mises à disposition sur la commune de Montivilliers avec l’objectif de 15 à 20 fermes d’ici 2030. 

Interview d'un maraîcher de la Ceinture Verte

Thomas Pouliquen, maraîcher sur La Ceinture Verte Le Havre Seine depuis juin 2023, est l'un des bénéficiaires.

Quel a été votre itinéraire vers le maraîchage bio ? 

Pendant dix ans, j’ai travaillé dans le transport maritime et j’ai pu voir notamment la composition des produits qui entraient en France. À l’aube de mes 30 ans, j’ai choisi le maraîchage bio, un métier qui correspondait plus à mes valeurs et mes appétences en termes de travail. J’ai à cœur de relocaliser notre consommation et que mes enfants mangent de bons produits. 

Comment vous êtes-vous formé ? 

J’ai réalisé une formation Brevet Professionnel horticulture et maraîchage avant d’intégrer l’espace test agricole de Cauville-sur-Mer porté par Le Havre Seine Métropole. En juin 2023, au bout de quatre ans, j’ai eu la chance d’intégrer les fermes de la Ceinture Verte à Montivilliers. Je continue de me former tous les jours. Je vends ma production, en circuit court, sur le marché bio de Fontaine-la-Mallet ainsi qu’en magasins bio et à des restaurateurs locaux. 

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans l’aventure du maraîchage bio ? 

Avoir de l’expérience et bien se former. L’atout du bio, ce sont sa qualité nutritionnelle et le goût, mais il ne faut pas négliger le travail qu’exige le désherbage. Il faut trouver ses gestes dans la récolte, dans la technique, la culture de chaque légume, sans négliger d’évaluer l’impact de cette activité sur sa vie personnelle pour pouvoir trouver un juste équilibre.

Découvrez l'interview complète de Thomas Pouliquen