Jérémie Mion rêve en format 470
Habitué des podiums européens et mondiaux, le duo Mion/Peponnet a su mettre à profit l’année écoulée pour parfaire sa maîtrise technique. Avec son équipier, Jérémie saura-t-il transformer l'espoir en or ?
- Après une superbe septième place aux Jeux olympiques de Rio en 2016, vous allez représenter la France à l’épreuve de voile 470 à Tokyo, avec votre partenaire Kevin Peponnet. Comment avez-vous géré le décalage de l’épreuve ?
L’enjeu était effectivement de rester mobilisé face à tant d’incertitudes. Quand on se prépare depuis quatre ans, une année de plus c’est long. Nous avons pu compter sur le soutien de nos équipes, de nos clubs et de tous ceux qui nous suivent. Cette année écoulée a démontré que faire du sport et bouger était primordial pour garder le moral et dépasser la crise. Avec Kevin, nous avons donné encore plus de sens à notre pratique sportive.
- Les épreuves de voiles débutent le 28 juillet. Quel est votre état d’esprit ?
L’excitation a commencé à monter au printemps avec la mise en place des protocoles. Fort de mon expérience internationale, dont une participation aux JO, j’essaye de transformer ces montées d’adrénaline en ressources. Nous avons mis toutes les chances de notre côté avec une préparation quasi millimétrée et une façon de fonctionner en binôme qui s’est perfectionnée. On a beaucoup progressé malgré le manque de compétitions, notre jeu s’est étoffé et nous sommes plus complets qu’il y a un an. Les JO vont se dérouler dans des conditions particulières, en absence de public mais pas de concurrents.
- La confiance est donc au rendez-vous ?
Nous sommes clairement l’un des deux équipages français de 470 sur lesquels repose l’espoir d’une médaille. Si la technique, le mental et le physique sont les paramètres indispensables à l’accomplissement de performances olympiques, la confiance reste l’ingrédient magique. Sur un dériveur en double, c’est indispensable. En outre, Kevin et moi connaissons bien le plan d’eau d’Inoshima. Il nous faudra gérer le décalage horaire et le climat chaud et humide, d’où des entraînements en conditions entre le 12 juillet, date de notre arrivée au Japon, et le 28. Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout du rêve.
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