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Sport de haut niveau

Nos ambassadeurs sportifs en lice pour les Jeux Olympiques

Deux athlètes, ambassadeurs sportifs de la Communauté urbaine, se préparent à participer aux Jeux Olympiques, dès cet été au Japon pour Jérémie Mion et Margaux Bailleul. En 2024, à Paris, pour Amina Zidani.

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Dans le cadre de sa politique en faveur du sport de haut niveau au service de l’attractivité du territoire, la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole accompagne des sportifs exceptionnels et à fort potentiel. Au nombre de sept, ces jeunes femmes et hommes portent les couleurs du territoire partout où ils brillent dans leurs disciplines respectives. Pour certains, le monde est devenu un terrain de jeu… et de compétition.

Parmi ces sept champions, Margaux Bailleul en aviron et Jérémie Mion en voile mettent toutes les chances de leur côté pour décrocher une médaille. Reportés l’an dernier en raison de la crise sanitaire, les Jeux de Tokyo se déroulent cet été et pourraient voir de premières médailles olympiques auréoler les champions de la Communauté urbaine.

 

Jérémie Mion rêve en format 470

Habitué des podiums européens et mondiaux, le duo Mion/Peponnet a su mettre à profit l’année écoulée pour parfaire sa maîtrise technique. Avec son équipier, Jérémie saura-t-il transformer l'espoir en or ?

  • Après une superbe septième place aux Jeux olympiques de Rio en 2016, vous allez représenter la France à l’épreuve de voile 470 à Tokyo, avec votre partenaire Kevin Peponnet. Comment avez-vous géré le décalage de l’épreuve ?

L’enjeu était effectivement de rester mobilisé face à tant d’incertitudes. Quand on se prépare depuis quatre ans, une année de plus c’est long. Nous avons pu compter sur le soutien de nos équipes, de nos clubs et de tous ceux qui nous suivent. Cette année écoulée a démontré que faire du sport et bouger était primordial pour garder le moral et dépasser la crise. Avec Kevin, nous avons donné encore plus de sens à notre pratique sportive.

  • Les épreuves de voiles débutent le 28 juillet. Quel est votre état d’esprit ?

L’excitation a commencé à monter au printemps avec la mise en place des protocoles. Fort de mon expérience internationale, dont une participation aux JO, j’essaye de transformer ces montées d’adrénaline en ressources. Nous avons mis toutes les chances de notre côté avec une préparation quasi millimétrée et une façon de fonctionner en binôme qui s’est perfectionnée. On a beaucoup progressé malgré le manque de compétitions, notre jeu s’est étoffé et nous sommes plus complets qu’il y a un an. Les JO vont se dérouler dans des conditions particulières, en absence de public mais pas de concurrents.

  • La confiance est donc au rendez-vous ?

Nous sommes clairement l’un des deux équipages français de 470 sur lesquels repose l’espoir d’une médaille. Si la technique, le mental et le physique sont les paramètres indispensables à l’accomplissement de performances olympiques, la confiance reste l’ingrédient magique. Sur un dériveur en double, c’est indispensable. En outre, Kevin et moi connaissons bien le plan d’eau d’Inoshima. Il nous faudra gérer le décalage horaire et le climat chaud et humide, d’où des entraînements en conditions entre le 12 juillet, date de notre arrivée au Japon, et le 28. Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout du rêve.

Plus d'informations sur la page Facebook Peponnet Mion Sailing team

Des Jeux olympiques à la Transat Jacques Vabre

Jérémie Mion aura à peine le temps de revenir du Japon qu’il se lancera dans une aventure 100 % inédite pour lui : celle de la course au large dans le cadre de la prochaine Transat Jacques Vabre, qui s’élancera du Havre le 7 novembre. Il fera équipe avec Cédric Château, son ancien entraîneur et ami, qui l’a convaincu de former un duo. Un saut dans le grand bain qui se fera en confiance grâce à la complicité des deux concurrents et à leur expérience respective. Le projet un peu fou se révèle donc une magnifique opportunité pour notre champion, toujours avide d’apprendre. C’est sûr, Jérémie ne connaîtra pas de « coup de mou » après les JO.

Je suis aux JO avec Jérémie MION (Voile), ambassadeur sportif Le Havre Seine Métropole

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Margaux Bailleul glisse vers son rêve

Licenciée de la Société Havraise de l’Aviron, Margaux Bailleul a décroché sa qualification au terme de la plus exigeante des régates. A 21 ans, la jeune athlète, déjà 14 fois championne de France, part à Tokyo pour gagner !

  • Comment avez-vous vécu votre sélection en quatre de couple ?

C’est une très bonne surprise ! Après un bon championnat, nous savions être capables d’y parvenir lors de cette régate baptisée « régate de la mort » en raison de sa difficulté. Lors de la Coupe du Monde à Zagreb, nous étions deuxièmes derrière les Allemandes déjà qualifiées pour les JO. Après seulement un mois seulement de préparation ensemble, notre propre qualification est donc une vraie satisfaction.

  • Comment réagit-on quand on parvient si jeune à se qualifier pour les JO ?

Mon rêve, depuis que je pratique, est d’être championne olympique. C’est vrai que j’ai mis quelques jours à réaliser que je partais pour le Japon. Y aller c’est déjà une partie du rêve qui se réalise.

  • Vous sentez-vous prête physiquement et mentalement ?

Je me suis préparée toute l’année pour cet objectif avec beaucoup de déplacements à la clé. Avec mes partenaires, toutes issues de clubs différents, nous avons suivi des stages de préparation ensemble. De la mi-juin jusqu’à notre départ le 18 juillet, nous allons nous entraîner intensément. Je m’envole le couteau entre les dents, pas pour faire de la figuration mais pour décrocher une médaille. Et ce sera une excellente expérience pour Paris en 2024.

Je suis aux JO avec Margaux BAILLEUL (Aviron), ambassadrice sportive Le Havre Seine Métropole

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