Santé publique

Salubrité publique

La communauté urbaine Le Havre Seine Métropole veille à la qualité de vie de sa population par différentes actions, et ce dans de nombreux domaines, tels que la lutte contre l'habitat insalubre et le contrôle du respect des règles d'hygiène alimentaire.

Hygiène alimentaire

Le Havre Seine Métropole a édité en 2020 une nouvelle version du guide d’hygiène alimentaire regroupant les règles essentielles en restauration commerciale.

Le service salubrité publique de la Communauté urbaine peut apporter des renseignements aux professionnels (restaurateur, commerçant) sur l’hygiène des locaux et la sécurité sanitaire des aliments.

Des contrôles d’hygiène peuvent être effectués dans les établissements.

Signaler un problème d'hygiène dans un établissement

 

Salubrité de l’habitat

Les inspecteurs de la salubrité missionnés par la Communauté urbaine peuvent constater, au sein des logements, des problèmes pouvant avoir de graves conséquences sur la santé et/ou la sécurité des occupants ou de leur voisinage (humidité, bruit, odeurs...). Afin d’inciter les responsables à y remédier, des procédures coercitives peuvent être mises en place selon l’importance du problème.

Contacter un inspecteur de la salubrité

 

Les nuisibles

Il n'est pas rare de rencontrer dans nos habitations des petites bêtes dont la présence n'est généralement pas appréciée.

Si certaines sont véritablement indésirables - parce qu'elles prolifèrent de façon gênante ou peuvent véhiculer des maladies, parce qu'elles s'attaquent à l'homme, provoquent des allergies ou des dégâts divers dans le logement - d'autres sont inoffensives et parfois simplement de passage.

Le tout est de savoir reconnaître les uns et les autres, pour prendre ensuite les mesures adaptées.

ATTENTION : les produits chimiques sont dangereux pour la santé et doivent donc être maniés avec précaution en respectant les consignes d’utilisation et de sécurité. Certains produits que l’on peut acheter sur Internet sont interdits en France car extrêmement dangereux pour la santé.

Vous constatez la présence de nuisibles dans votre logement : que faire ?

  • Vous habitez un immeuble

Vous êtes locataire ou co-propriétaire et découvrez des nuisibles tels que cafards, puces, souris, rats, etc., dans votre logement ou dans votre cave.

Deux cas de figure peuvent se présenter :

  1. Si vos voisins n'ont pas ce problème, vous devez lutter vous-même contre ces nuisibles. 
  2. Si vos voisins ont le même problème que vous, il conviendra d'adresser une réclamation collective en précisant bien les noms et les logements de chaque pétitionnaire, à votre bailleur ou votre syndic qui se devra d'intervenir. En cas d'inexécution de leur part, dans un délai raisonnable, vous pourrez alerter le service Salubrité publique de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole. Ce service pourra mettre en demeure votre bailleur ou syndic de dératiser ou désinsectiser l'immeuble.
  • Vous habitez une maison individuelle

Il vous appartient de lutter vous-même contre les nuisibles. Le Havre Seine Métropole pourra vous conseiller en cas de difficultés mais ne pourra intervenir à votre domicile pour désinsectiser ou dératiser.

Contacter le service de la salubrité publique

Savoir reconnaître les nuisibles

Rat

  • Classe : mammifère
  • Ordre : rongeur
  • Famille : muridés
  • Pelage : gris brun, gris blanc en dessous et ses pattes sont presque nues et roses
  • Taille moyenne : varie entre 37 et 51 cm dont la moitié pour la queue

 

Reproduction

Environ 5 portées par an de 6 à 10 petits, la durée de gestation varie de 20 à 22 jours et atteint sa maturité sexuelle dès 3 mois.

Habitat

Animal essentiellement nocturne, il vit généralement dans nos égouts car c’est un excellent nageur, mais aussi près des cours d’eau où il creuse des galeries, et parfois dans les parties basses des habitations. Cependant, il n’est pas rare d’en trouver aussi dans les parcs et jardins où ils peuvent disposer de nourriture et d’eau, où ils peuvent creuser des galeries ou se réfugier dans de la végétation dense.

Comportement du rat et mise en œuvre du traitement

Le rat est un animal extrêmement social. La hiérarchie pour un groupe de plusieurs individus s’établit autour d’un couple dominant. Sa méfiance, son intelligence et sa mémoire compliquent la mise en place des traitements.

C’est pourquoi, le raticide ne peut pas être à effet immédiat sur le rat. Un groupe de rats ne se jette jamais sur des aliments sans au préalable y avoir fait un test. Un ou deux individus vont « goûter » l’aliment inconnu afin de préserver le groupe de tout risque. Si ces derniers venaient à mourir dans un laps de temps assez court après ingestion du produit, le reste de la colonie accentuerait leur méfiance envers l’aliment et n’irait pas le manger ainsi que tout produit de même type.

D’où l’importance d’utiliser un traitement approprié aux rats. Le raticide est composé d’un anti-coagulant qui provoque une hémorragie interne chez le rongeur qui en consomme. Ce produit n’est pas à effet immédiat. Il faut quelques jours (voir plusieurs semaines s’il y a beaucoup de rongeurs) avant d’éliminer une colonie. D’autre part, lorsque le rongeur est atteint d’une hémorragie interne, il va avoir besoin de boire, il est alors possible qu’il sorte pour chercher de l’eau y compris dans la journée. Il n’est donc pas « anormal » d’en voir dans un secteur qui vient d’être traité.

À noter que « dératisation » ne veut pas dire extermination de l’espèce mais régulation. En effet, il joue un rôle dans le traitement de nos déchets que ce soit dans les décharges ou les égouts.

Lutte contre les rongeurs

Avant tout dépôt de raticides, il conviendra d’essayer de repérer le passage des rongeurs (présence de crottes), de rechercher d’éventuelles galeries et de vérifier le bon état d’étanchéité de votre tout à l’égout (bon état des regards, des siphons de sol, des canalisations anciennes) et/ou l’existence de nourriture (nourrissage d’animaux, poubelles accessibles…).

La plaquette de raticide (vendues en jardinerie, droguerie…) devra être déposée, avec son emballage, dans une boîte à appâts spécifique, sur le passage des rongeurs et à proximité des galeries. Ne pas les utiliser dans les cours d’eau et rivières.

Il faut en remettre tant que la plaquette est consommée. Si une plaquette n’est pas consommée au bout d’une semaine, il faut retirer la boîte d’appâts.

En cas de forte invasion, il est recommandé de contacter une entreprise de dératisation.

En cas de présence importante de rongeurs sur l’espace public, signalez-le à la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole au 02 35 22 25 25.

Cafard

D'une taille variant de 10 à 40 mm de long, ces insectes fréquentent essentiellement les lieux chauds et humides tels que les salles de bain, toilettes, cuisines. Durant la journée, les cafards se réfugient dans les recoins, les fissures, derrière les appareils ménagers (réfrigérateur, lave-vaisselle...) et les meubles.

La nuit, ils sortent de leur cachette et se nourrissent des petits débris alimentaires. La femelle transporte ses œufs dans une sorte de petit sac (oothèque) qu'elle dépose dans les fentes et recoins.

Selon les espèces, les œufs éclosent de 1 à 50 jours plus tard. Les cafards adultes se dispersent en volant, en se glissant sous les portes ou en utilisant les conduits de ventilation, les vide-ordures...   

Mesures simples pour éviter leur apparition

  • Supprimez toutes les sources de nourriture en gardant les lieux propres (balayage et nettoyage approfondi des surfaces)
  • Utilisez soigneusement le vide-ordures (déchets ensachés)
  • Bouchez les fissures et les anfractuosités, mais ne bouchez pas les bouches d’aération (le renouvellement de l’air est nécessaire à la bonne qualité d’un logement)
  • Évitez l'humidité (assurez-vous que les tuyauteries ne fuient pas), aérer régulièrement le logement

Si vous êtes envahis

  • Avant les traitements, nettoyez à fond en passant l'aspirateur et en lessivant les surfaces. Jetez ensuite le sac aspirateur car il peut contenir des œufs qui risquent d'éclore plus tard.
  • Traitez toutes les pièces contaminées en utilisant un insecticide, en respectant les consignes d’utilisation et de sécurité (le traitement par gel est à privilégier pour son efficacité et ses moindres conséquences sur la santé des occupants) au niveau des lieux de passage des insectes, c'est- à-dire le long des plinthes, derrière les meubles, sous les éviers, les lavabos, au niveau des gaines de ventilation intérieures...
  • Les traitements n'agissant pas sur les œufs, il est parfois nécessaire de renouveler l'opération trois semaines à un mois plus tard afin d'éliminer les individus nés des pontes précédentes. Ceci dépend de la durée d'action de l'insecticide utilisé.
  • À l'échelle d'un immeuble d'habitation, un traitement total du bâtiment (appartements et parties communes) est recommandé mais nécessite l'intervention d'une équipe spécialisée.
  • Ne pas utiliser deux produits différents en même temps : certains (comme le gel) attire le cafard pour le contaminer mais aussi contaminer la colonie alors que d'autres (certains sprays) sont répulsifs.

Puce

La puce est un insecte de petite taille (1 à 3 mm), de couleur brun sombre, dépourvu d'ailes et très aplati latéralement. Munie de puissantes pattes antérieures, la puce peut effectuer des sauts de 10 à 15 cm. Cet insecte vit sur ses hôtes : chiens, chats... ou encore l'homme, et se nourrit de leur sang.

Après avoir "mordu" son hôte, la femelle pond ses œufs dans les fentes de plancher, sur les canapés, les tapis, les litières, les fourrures, etc... La durée de développement œuf-larve-adulte varie de 8 à 150 jours en fonction des conditions du milieu.   

Indices de présence/nuisances

  • Animaux domestiques qui se grattent et se mordillent souvent
  • Morsures provoquant démangeaisons et rougeur caractéristique avec en son centre, un point rouge foncé
  • Réactions allergiques

Mesures simples pour éviter leur apparition

  • Traitement anti-puces des animaux domestiques, en particulier chiens et chats
  • Passage fréquent de l'aspirateur sur tapis, moquette, plancher, fauteuils...

Si vous êtes envahis

  • Passez soigneusement l'aspirateur partout : sols, tapis, moquettes, divan, entre les coussins, derrière et sous les meubles ; pensez à jeter le sac aspirateur car il contient des œufs.
  • Lavez tout ce qui peut l'être : literie, coussins...
  • Appliquez, en respectant les consignes d’utilisation et de sécurité, un insecticide en poudre ou en aérosol au niveau de l'environnement proche des animaux (paniers, coussins de fauteuil...).
  • Traitez, en respectant les consignes d’utilisation et de sécurité, toutes les pièces avec un insecticide conçu pour la maison : les bombes auto-percutantes sont relativement efficaces mais nécessitent de quitter les pièces pendant quelques heures.

Ce type de traitement élimine les larves et les adultes mais n'agit pas sur les œufs ; une nouvelle éclosion peut donc se produire quelques semaines plus tard ; il est alors nécessaire de renouveler le traitement.

  • Au niveau des parquets, la pulvérisation de laque permet une pénétration efficace du produit dans les interstices du bois.
  • En parallèle, un traitement anti-puces doit être impérativement appliqué aux animaux domestiques. Il existe deux grands types de traitements :

Les traitements locaux conçus spécialement pour les animaux (shampooing, poudre, colliers) : ils sont répulsifs et diminuent les risques de morsures par les puces.

Les traitements par voie orale (comprimés) : ils n'évitent pas aux animaux domestiques de se faire mordre mais contribuent à l'élimination des puces dans l'habitation puisqu'elles ne peuvent plus pondre après ingestion de la substance active présente dans le sang de l'animal mordu.

Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.

Punaise de lit

C'est un insecte plat et ovale, d'une taille de 4 à 8 mm, dépourvu d'ailes. La punaise affectionne les ambiances sèches et chaudes. Durant la journée, elle s'abrite dans une cachette au voisinage du lit (fissures dans les murs et les bois de lit, dessous de tapis et de papier peint décollé, sommier, etc.). 

La nuit, elle sort de son refuge pour piquer le dormeur. Elle retourne dans sa cachette pour digérer, s'accoupler et pondre jusqu'à 200 œufs.

Indices de présence/nuisances

  • Démangeaisons liées aux piqûres des parties du corps en contact avec le matelas.
  • Tâches brunâtres, résultat de la digestion du sang ingurgité par la punaise, parfois visibles sur les draps, les bourrelets de matelas, les papiers peints...

Mesures simples pour éviter leur apparition

Les punaises sont souvent transportées par inadvertance d'une chambre à une autre par des sacs ou des effets personnels. Ainsi, dans les hôtels, il vaut mieux éviter de déposer ses bagages aux abords du lit ; de même, de retour chez soi, il est préférable de ne pas défaire sa valise en la posant sur sa literie.

Si vous constatez leur présence

Une étape de lutte non chimique est indispensable pour éliminer les punaises de lit. Lorsqu’elle est bien conduite et que l’infestation n’est pas majeure, elle peut suffire à éradiquer les punaises sans recourir aux insecticides et sans quitter votre logement pendant la durée du traitement.

  • Calfeutrer, étanchéifier les plinthes, fissures, gaines électriques…
  • Laver le linge à 60°C ou le passer au sèche-linge
  • Congeler 72h à -20°C les petits objets, du linge
  • Emballer en sac ou film plastique les objets avant de les sortir des pièces infestées
  • Nettoyer à l’aspirateur (2 fois par jour pendant 10 jours) : les deux faces du matelas, tous les recoins, les chaussures avant de sortir de la pièce infestée. Jeter le sac aspirateur dans un sac hermétiquement fermé après chaque aspiration
  • Nettoyer à la chaleur minutieusement les pièces concernées (matelas, canapé, recoins, fissures, tissus d’ameublement…) avec un appareil à chaleur sèche (180°C) ou d’un nettoyeur vapeur (110°C à 180°C et 4 à 6 bars de pression)

Si le problème persiste, faites appel à une entreprise de désinsectisation pour un traitement chimique. L’entreprise doit s’engager à intervenir au minimum 2 fois à environ 15 jours d’intervalle. Le second passage permet à l’insecticide, qui n’est pas actif sur les œufs, d’agir sur les jeunes punaises après éclosion. Suivez les conseils donnés par l’entreprise notamment en cas de nécessité d’éloigner les occupants des zones traitées.

Les bombes insecticides du commerce ne sont pas recommandées car peu efficaces sur les punaises.

Pour en savoir plus : stop-punaises.gouv.fr ou 0806 706 806

Vrillette du pain

La vrillette du pain est un petit insecte brunâtre de 1 à 4 mm de long.

La femelle pond dans les aliments riches en amidon (pâtes, riz, pain, biscottes, biscuits, céréales, légumes secs...) ou à proximité, dans les fissures des meubles. Environ quinze jours après la ponte, de minuscules larves éclosent et pénètrent dans les paquets de nourriture mal fermés.

Indices de présence

  • Trous dans les aliments ou présence des insectes dans l'aliment

Si vous constatez leur présence

  • II suffit de jeter les aliments atteints, de nettoyer soigneusement les placards et de conserver à l'avenir les paquets de denrées alimentaires bien fermés.

Fourmi

Ce sont des insectes dont seuls les adultes reproducteurs, mâles et jeunes reines, sont ailés. Les espèces les plus communes dans les habitations et les jardins mesurent de 3 à 5 mm.

Elles sont généralement brunes ou roussâtres. Les nids sont situés dans les fentes des murs et derrière les plinthes. On les repère facilement grâce aux déblais de sable et de graviers dégagés par les ouvrières pour creuser les galeries.

Indices de présence/nuisances

  • Elles sont attirées par des matières sucrées : elles se déplacent en longues files de plusieurs dizaines d'individus depuis le nid jusqu'à la source d’alimentation (sucre, confiture, miel, chocolat, etc...)

Si vous constatez leur présence

  • Déposez des boîtes-appât près du nid et sur les zones de passage : les fourmis consomment l'appât et le transportent dans la fourmilière, ce qui permet d'empoisonner d'autres fourmis.

Mite

Ce sont de petits papillons beiges ou gris de 11 à 20 mm de long. Les espèces que l'on rencontre le plus souvent dans la maison s'attaquent aux textiles et aux produits alimentaires. La femelle pond ses œufs sur les vêtements, les tapis ou les fourrures, mais également sur les aliments (farine, pâtes, biscuits, chocolat, fruits secs...).

De petites chenilles en éclosent et occasionnent les dégâts durant leur vie larvaire qui peut durer de un mois à plus d'un an, selon les conditions du milieu (température, humidité...).

Indices de présence/nuisances

  • Présence de petites chenilles, présence de papillons
  • Trous et dégradation des textiles
  • Présence sur le tissu de sortes d'étuis allongés dans lesquels s'abritent les chenilles
  • Matières alimentaires grignotées

Mesures simples pour éviter leur apparition

Ce sont les textiles qui restent entreposés longtemps sans être utilisés qui sont les plus endommagés. Voici quelques conseils :

  • Nettoyez les vêtements avant de les entreposer, hermétiquement si possible.
  • Si les armoires, les coffres ou les sacs ne sont pas hermétiques, vous pouvez utiliser des répulsifs naturels tels que les fleurs de lavande, les pelures de citron séchées, l'essence de cèdre à placer au cœur du linge ou encore les insecticides décrits ci-dessous.

Si vous constatez leur présence

Il existe maintenant des insecticides efficaces contre les larves et les adultes, sans odeur ou parfumés. Ceux-ci sont généralement conditionnés sous forme de petites barquettes ou de cassettes à diffusion prolongée (3 à 6 mois) qu'il suffit d'entreposer avec les textiles en respectant les consignes d’utilisation et de sécurité.

Moustique

Ces insectes sont fréquents en été et en automne. Seules les femelles piquent avant de rechercher un lieu pour pondre. Les larves se développent dans les eaux stagnantes. Un bon moyen de limiter la prolifération des moustiques consiste donc à éliminer les eaux croupissantes aux alentours de l'habitation (petits récipients, objets pouvant contenir de l’eau, récupération eaux de pluies non étanche...). Mais cela ne suffit pas toujours car certains moustiques sont de bons voyageurs et peuvent, aidés par les vents, parcourir des dizaines de kilomètres.

C'est le cas des moustiques qui se développent dans l'estuaire de la Seine après les grandes marées et que l'on a pu observer en grand nombre au niveau de l'agglomération havraise certains étés (souvent en septembre). Dans notre région, les nuisances occasionnées par les moustiques sont essentiellement les piqûres douloureuses accompagnées parfois de réactions allergiques. Cependant, la piqure reste bénigne.

Dans les pays tropicaux, certains moustiques peuvent transmettre des maladies telles que le paludisme. N'oubliez pas de vous renseigner auprès de votre médecin avant d'effectuer un voyage dans ces pays.

Pour vous protéger

  • Lors des soirées en extérieur, vous pouvez aussi porter des vêtements qui vous protègent. Vous pouvez aussi utiliser des spirales anti-moustiques et des bâtonnets fumigènes en respectant les consignes d’utilisation et de sécurité.
  • À l'intérieur des habitations, l'utilisation d'insecticides à libération prolongée (ex : diffuseur électrique) est un moyen efficace pour repousser et tuer les moustiques. Sans oublier de respecter les consignes d’utilisation et de sécurité.

Moustique tigre

Arrivé en France métropolitaine en 2004, il s’est rapidement développé. Une surveillance est menée en Normandie.

Vous pouvez également contribuer à la surveillance du moustique tigre en signalant sa présence sur le portail de signalement de l'ANSES. Vous devez disposer d’une photographie ou d’un spécimen du moustique permettant son identification.

Ce moustique peut être vecteur de virus comme ceux de la dengue, du chikungunya ou du Zika.

Silencieux et diurne : contrairement au moustique commun (Culex) qui a plutôt tendance à piquer la nuit et dont le vol est bruyant, le moustique tigre est diurne, c’est-à-dire qu’il pique plutôt le jour (principalement le matin et le soir) et silencieux.

De petite taille : le nom de « moustique tigre » peut facilement induire en erreur. De petite taille, le moustique tigre est plus petit qu’une pièce de 1 centime d’euro (soit moins de 0,5 centimètre) !

Rayé blanc et noir : là encore, son nom est trompeur puisque le moustique tigre n’est pas jaune et noir mais bien blanc et noir. Il est également caractérisé par la présence d’une ligne dorsale blanche le long de son thorax. Ses pattes sont également rayées.

Mouche

Ce sont les insectes les plus communs dans les habitations. Les mouches fréquentent plus particulièrement les toilettes, les cuisines et les salles de bains. Les femelles sont attirées par la matière organique (fraîche ou en décomposition) sur laquelle elles pondent des dizaines d'œufs d'où sortiront les asticots.

De plus elles véhiculent toutes sortes de microbes. C'est pourquoi il vaut mieux ne pas laisser les aliments à l'air libre.

Pour vous en débarrasser

Dès le retour de la saison douce, les mouches rentrent inévitablement dans les habitations ; pour les éliminer, il existe toutes sortes de plaquettes insecticides à placer en hauteur dans les pièces et dont la durée d'action est relativement longue (5 à 6 mois). Vous pouvez aussi apposer sur les vitres intérieures des fenêtres, par exemple, des petits autocollants appâts, entraînant la mort de la mouche après qu'elle s'y sera posée.

Dans tous les cas, la présence durable de mouches et surtout d'asticots, dans les cuisines, révèle souvent un manque d'hygiène. Il convient donc de nettoyer soigneusement les plans de travail, l'évier, les arrières et dessous de cuisinière, le réfrigérateur, etc.

Pigeon

Histoire du pigeon, mode de vie et différentes espèces qui peuplent les villes 

Dans l’Histoire, le pigeon (ou la colombe) était considéré comme un animal bienfaisant et porteur de paix. Il a très vite été domestiqué par l’Homme pour sa chair et pour ses compétences de voyageur et a fait l’objet de nombreuses sélections. 

Depuis le XIXe siècle, le pigeon est revenu à l’état sauvage, et trois espèces principales cohabitent aujourd’hui dans les villes : 

  • Le pigeon Biset (le plus courant) qui niche dans les cavités de bâtiments (espèce rupestre)
  • Le pigeon Colombin fait son nid dans les cavités d’arbres (espèce cavicole)
  • Le pigeon ramier fait son nid dans les arbres (espèce arboricole) 
  • On trouve également mais en plus petit nombre des tourterelles, et notamment des tourterelles turques qui sont arrivées d’Asie dans nos régions au début du XXe siècle

Ces oiseaux trouvent dans les villes les conditions favorables à leur développement : accès à la nourriture, absence de prédateurs naturels, présence de sites pour leur reproduction. 

La présence de pigeons concerne de nombreuses villes, mais la prédominance des goélands au Havre permet de limiter leur impact à l’échelle de la Ville. Néanmoins, des problématiques locales peuvent apparaître. C’est le cas notamment, lorsqu’une personne nourrit régulièrement les pigeons dans un quartiers et que ceux-ci prennent l’habitude de s’y retrouver. Cela peut provoquer des saletés et des nuisances pour le voisinage. De même, lorsqu’un bâtiment abrite des nids, la présence de pigeons dans le quartier peut se révéler gênante. 

Une cohabitation nécessaire avec les pigeons dans les villes

La concentration de pigeons peut être à la source de nuisances pour les habitants : excréments, bruit, perception de saleté ou d’envahissement. Ils sont aussi à l’origine de dégâts en raison de leur leurs fientes acides qui salissent et détériorent les bâtiments et les voitures, obstruent les gouttières ou les évacuations d’eau. 

En matière de salubrité, une forte concentration d’oiseaux peut constituer un réservoir de micro-organismes potentiellement pathogènes pour l’humain, notamment via les excréments lorsqu’ils sont en grande quantité. 

C’est la raison pour laquelle il convient d’adopter les bons gestes pour bien cohabiter avec ces oiseaux.

Ne pas nourrir les oiseaux

Que ce soit directement ou indirectement, il ne faut pas nourrir les oiseaux. Cela vaut pour les pigeons mais aussi les goélands ou tout autre animal sauvage. Il s’agit en outre d’une pratique qui est interdite et passible d’une amende. 

5 bonnes raisons d’arrêter de nourrir les pigeons : 

  • Le nourrissage est interdit par la réglementation
  • Un nourrissage excessif entraine une augmentation de la reproduction, donc une surpopulation
  • Le pain sec (de même que les pâtes, le riz, ou toute autre nourriture humaine) n’est pas du tout adapté à leur alimentation. Il rend leur digestion difficile et leurs fientes corrosive
  • La nourriture sur l’espace public peut aussi attirer d’autres espèces animales comme des goélands ou des rongeurs (rats)
  • Ce sont des animaux sauvages qui doivent trouver leur nourriture seuls. En les nourrissant nous créons une dépendance à l’Homme non souhaitable

Protéger le bâti

Lorsqu’un bâtiment se trouve fortement occupé par des pigeons, il revient aux propriétaires de prendre des mesures pour éviter les dégradations et les nuisances. 

Par des techniques mécaniques : 

  • bouchage des trous (pour éviter les nids)
  • installation de pics ou de câbles en inox tendus (pour empêcher le stationnement sur les rebords ou appuis de fenêtre) 

Il existe d’autres techniques comme l’installation de câbles électrifiés (avec une intensité non létale), le gel répulsif, ou encore la création d’un champ électromagnétique qui procure une gêne physique sur les oiseaux. Ces dernières méthodes sont encore assez peu éprouvées. 

Ce que fait la collectivité

La Ville et la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole agissent ensemble pour essayer de limiter les effets négatifs des pigeons : 

  • nettoyage régulier des trottoirs
  • fermeture des sites de nidification au niveau des bâtiments communaux ou intercommunaux
  • intervention auprès des nourrisseurs lorsqu’ils sont identifiés

 

Les insectes de passage

Cloporte

Les cloportes, parfois appelés poux de loup, ne sont pas des insectes mais des crustacés. Leur taille moyenne est de 1 cm. On les trouve préférentiellement dans les lieux sombres et humides (dans les caves, sous les pierres...) mais également dans la terre des jardinières sur le rebord des fenêtres. Les cloportes peuvent à l'occasion rentrer dans les maisons mais ils n'y commettent aucun dégât.

Loche jaune

C'est une limace qui peut atteindre 7 à 10 cm de long. Elle peut pénétrer dans les maisons. Elle sort le soir à la recherche de nourriture. Au matin, la trace de bave luisante est visible sur le sol et les murs. La loche est inoffensive mais démontre que la pièce où elle se trouve est humide.

Tégénaire

C'est une grosse araignée commune dans les habitations. Elle peut mesurer jusqu'à 6 cm, pattes comprises. On peut la rencontrer dans la maison toute l'année sauf dans les pièces dont la température assèche l'atmosphère. La tégénaire peut mordre mais la morsure n'est pas dangereuse ; une réaction allergique peut néanmoins s'observer chez certaines personnes.

Si vous ne supportez pas sa présence, il existe des produits efficaces contre les araignées que vous pouvez pulvériser sur leurs lieux de passage (plinthes, seuils de porte et de fenêtres...) et dans les recoins qu'elles affectionnent. Sachez cependant que l'araignée est à elle seule un insecticide naturel car elle se nourrit de tous les autres petits insectes de la maison.

Grand charançon des jardins

C'est un insecte nocturne d'environ 1 cm de long. Normalement, il vit dans les parcs et les jardins, rongeant les racines de toutes sortes de végétaux. Parfois, le charançon se réfugie dans la terre des pots de fleurs et des jardinières. Il est introduit par inadvertance dans les habitations lorsqu'à l'automne, on rentre les jardinières dans les vérandas, arrière-cuisines, etc.

La température plus clémente de la pièce l'amène à sortir. Le grand charançon ne commet aucun dégât sur le bois mais peut occasionner des dommages aux racines des plantes d'intérieur.

Lépisme ou poisson d'argent

Cet insecte nocturne - d'une taille de 8 à 15 mm - vit dans les pièces plutôt humides. Il peut occasionner quelques dégâts en grignotant les papiers peints, les livres et les documents plus ou moins gorgés d'humidité.

On peut également le rencontrer dans les cuisines où il recherche les miettes de pain et de biscuit. La lutte la plus adaptée consiste à assécher la pièce en l'aérant souvent pour en chasser l'humidité.

Callidie

La taille de ces insectes varie de 8 à 15 mm de long. Leurs larves se développent dans le bois mort en creusant des galeries sous l'écorce. Leur développement jusqu'au stade adulte dure environ deux ans. Les adultes pénètrent dans les habitations par l'intermédiaire du bois de chauffe ; on peut éviter cela en écorçant préalablement les bûches.

Cafard de jardin

Les cafards de jardin sont différents des cafards d’habitation sur plusieurs points.

Un cafard de jardin possède un corps brun clair. Il est plus petit (9 à 14 mm) que le cafard d’habitation. Ses antennes sont deux fois plus longues que son corps.

Cette espèce de cafard est capable de voler. Contrairement au cafard d’habitation, le cafard de jardin se sert très souvent de ses ailes.

Il présente aussi la particularité de mieux supporter la lumière du jour. Il est vrai que certains cafards de jardin sont nocturnes, mais pour la plupart, ils sont parfaitement à l’aise en plein jour. Ils n’ont pas non plus l’air d’être gênés par la présence des hommes, car ils se baladent en toute tranquillité devant vous.

Le cafard d’habitation est connu pour avoir une très longue durée de vie. Ce n’est pas le cas du cafard de jardin, car ce dernier a un cycle de vie dont la durée est inférieure à une année.

La femelle du cafard de jardin ne peut concevoir et pondre ses œufs que dans la période de juin à septembre.

Les cafards de jardin sont des insectes qui préfèrent la vie en extérieur. Ils s’installent sous les tas de bois ou à l’intérieur de l’écorce des arbres. Ils ne sont que des envahisseurs accidentels de l’intérieur d’une habitation.

 

Les insectes extérieurs à enjeu sanitaire

Chenille processionnaire

Les chenilles processionnaires du pin et du chêne sont des espèces autochtones, que l’on trouve en Normandie depuis 2011. Leur dispersion progresse d’années en années.

Ces chenilles sont peu colorées et très velue. Elles donnent des papillons de nuit. 

Ce ne sont pas leurs grands poils qui sont urticants mais des petits poils (ou soies), que l’on retrouve sur les chenilles du 3e au 5e stade larvaire, dans les cocons, dans les nids et dans les sites d’enfouissement qui sont hautement urticants pour l’homme et les animaux domestiques.

Ils peuvent être à l’origine de réactions graves (respiratoires, cutanées, des muqueuses ou de l’œil).

Toutes les chenilles poilues ne sont pas urticantes.

Pour en savoir plus : chenille-risque.info/risques-de-confusions

Pour se protéger

  • N’approchez pas et ne touchez pas les chenilles, leur nid ou les arbres porteurs de nid et gardez les enfants éloignés
  • À proximité d’arbres infestés, évitez de faire sécher le linge et lavez les fruits et légumes cueillis
  • Évitez les zones à risque durant la période de présence des chenilles
  • En balade dans une forêt de pins (de janvier à mai) ou de chênes (d’avril à juillet) :
    • Portez des vêtements longs
    • Évitez de vous frotter les yeux et lavez-vous les mains au retour de la promenade

Comment réagir en cas d’exposition

  • En cas de signes d’urgence vitale (détresse respiratoire, réaction allergique grave…) : appelez le 15 ou le 112
  • En cas d’autres symptômes (rougeur, démangeaisons…) : appelez un centre antipoison ou consultez un médecin
  • En cas de suspicion d’exposition : prenez une douche et changez de vêtements
  • Si vos animaux sont touchés, consultez un vétérinaire ou appelez un centre antipoison vétérinaire

Plateforme nationale de signalement : chenille-risque.info

Tique

Il s’agit d’un acarien parasite vivant qui vit en forêt, ou dans les parcs et jardins. Il se nourrit de repas sanguins et peut, à cette occasion, être vecteur de maladie. La principale maladie véhiculée est la maladie de Lyme.

Conseils sanitaires 

  • Lors des sorties dans la nature : porter des vêtements couvrants et clairs, glisser le bas de pantalon dans les chaussettes, emporter un tire-tique
  • S’inspecter au retour de la promenade et le lendemain, à la recherche de morsures de tiques
  • En cas de morsure, retirer la tique avec un tire-tique, désinfecter la plaie et surveiller la zone pendant 4 semaines
  • En cas de réaction cutanée dans les jours qui suivent ou de symptômes anormaux dans les semaines suivantes (douleurs, fièvre, fatigue…) : consulter un médecin

Signalement de morsures de tique sur l’homme ou sur un animal : citique.fr

Frelon asiatique

Le frelon asiatique se développe fortement sur le territoire et impacte l'apiculture et la biodiversité. Il est en effet un gros consommateur d'insectes, et notamment d'abeilles domestiques.

Des renseignements sont sur le site frelonasiatique76.fr (descriptions, photos, foire aux questions…).

À partir du mois de mars et jusqu’à juin, vous pouvez observer des nids primaires généralement situés à moins de trois mètres de hauteur. Vérifiez les endroits abrités de la pluie et du vent (sous les tables de jardin, les corniches de toit, les abris de jardin, etc.). Ils sont de la taille d’une orange à un ballon de handball.

Les nids secondaires, plus gros, sont bâtis à partir de juin, en hauteur mais aussi parfois près du sol. Avec la tombée des feuilles en automne, les gros nids sont bien souvent visibles.

À partir de novembre ou dès les premières gelées, après le départ des futures reines, le nid de l’année est voué à disparaitre naturellement avec le reste de la colonie. Les futures reines hibernent au sol, dans des réserves de bois ou autres abris et ressortiront dès les premières chaleurs.

Il faut privilégier les éliminations de nids au printemps, avant l’apparition des nids secondaires.

Si un nid de frelon s’est installé chez vous ?

  • N’essayez pas de le détruire, le frelon asiatique se défend lorsqu’il se sent menacé
  • N’installez pas de pièges (type bouteille en plastique avec du sirop) car ils détruisent les autres insectes indispensables à la biodiversité
  • Certaines mairies prennent en charge tout ou partie du reste à charge de cette destruction, renseignez-vous auprès de votre mairie au préalable
  • Si votre mairie ne fait pas cette prise en charge, contactez la plateforme sur le site frelonasiatique76.fr ou au 02 77 64 57 76, coordonnée par le GDMA de Seine-Maritime. Elle vous orientera vers un professionnel agréé pour la destruction des nids de frelons asiatiques

En faisant appel à un professionnel agréé par la FREDON-GDMA : 

  • le client bénéficie d'une réduction de 60% sur sa facture (prise en charge par le département et la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, versée au professionnel)
  • le client est assuré d'avoir un intervenant formé et qui applique les bonnes pratiques pour limiter les impacts environnementaux de l'usage des insecticides
  • l'intervenant renseigne la FREDON-GDMA sur la localisation et la typologie du nid

Télécharger le guide de l'hygiène alimentaire