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Culture
Un Été Au Havre 2020 : le tour de force d’un succès
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Une programmation originale plébiscitée par le public
Des dizaines de milliers de curieux ont ainsi répondu à l’appel des expositions organisées au MuMa (Nuits électriques), au Tetris (Exhibit! / Le Fablab) et au Portique (Mrzyk & Moriceau, Never dream of dying). Les visiteurs se sont également pressés pour se laisser surprendre par les œuvres inédites, telles La caravane dans le ciel sur la promenade de la plage, L’endroit et l’envers à l’hôtel de ville, Monsieur Goéland place du Vieux Marché, et La Tendresse des Loups à l’église Saint-Joseph. Il est encore possible d’admirer cette œuvre de Claude LÉVÊQUE jusqu’au 22 novembre. Quant à l'homme-oiseau de Stephan BALKENHOL, il a rejoint la collection d’art permanente d’Un Eté Au Havre, composée désormais de 12 œuvres pérennes.
Le plein-air attractif et adapté à la crise
Si l’événement inaugural, traditionnellement festif et fédérateur, n’a pu avoir lieu, l’essentiel de la programmation du festival a été déployé. Quelques adaptations ont été réalisées, mais sans aucune concession sur l’exigence de qualité qui fait la marque du festival. Après le confinement, la promesse de découvertes artistiques en plein-air a fait mouche. Les visiteurs avaient le choix de profiter du festival en toute liberté, avec la possibilité de suivre 4 parcours proposés en ligne, ou accompagnés d’un médiateur. Les associations MARC et MédiAction ont ainsi donné 42 500 médiations. Parmi le public qui s’est mobilisé, on trouve des coutumiers de la manifestation, mais aussi des touristes, pour la très grande majorité originaires du quart nord-ouest de la France. Pour certains d'entre eux, Un Eté Au Havre fut l’opportunité de venir pour la première fois au Havre.