Flash info
FERMETURE : Le centre de recyclage de Criquetot-l'Esneval est temporairement fermé pour travaux. Découvrez les solutions alternatives de gestion de vos déchets sur la page de l'équipement.
En savoir plusArchive
Sport de haut niveau
Publié le
L’article que vous consultez est archivé, il aborde un sujet qui n’est plus d’actualité.
Je les ai vécues un peu difficilement. Il faut dire que nous n’étions au courant de rien ! Nous pensions tout d’abord, après l’arrêt en mars, que nous reprendrions. Nous étions dans le flou…
Je comprends leur position ! Dans le même cas, nous aurions certainement nous-mêmes déposé un recours. Comme nous, elles ont réalisé une belle saison, elles ont d’ailleurs été premières presque tout le championnat. Mais nous avons mérité notre montée, depuis le début nous avons tout donné, c’était notre année, nous avions une petite étoile au-dessus de la tête !
Oui, c’est pour cela que je pense que c’était notre année ! La saison dernière, nous ne parvenions pas à faire cela, l’emporter en toute fin de match. On a eu ce truc en plus, ce caractère qui nous a fait gagner des points à la 90e, voire même à la 95e minute ! À la fin, ça a payé ! Ce sont ces moments-là, ces matches-là qui m’ont d’ailleurs le plus marquée durant cette saison. Etre sous tension durant toute la partie et avoir ce but libérateur tout à la fin, cela procure beaucoup de joie !
Oui, je suis originaire de Haute-Savoie et j’ai commencé à l’âge de cinq ans à l’US Mont-Blanc dans une équipe de garçons. À treize ans, je suis partie à Sallanches en équipe féminine, puis en Suisse deux ans plus tard, à Terre-Sainte, avant de rallier Genève, en D2. Ensuite, j’ai signé à Evian Thonon Gaillard, puis à Albi en D1. Je vais à présent entamer ma troisième saison au HAC.
Je dis toujours à ma mère qu’elle m’a faite dix ans trop tôt (Élodie a trente ans) ! Quand j’ai intégré Sallanches à treize ans, nous n’étions que deux filles à bien jouer, les autres étaient débutantes, ne savaient pas faire un contrôle, c’était difficile pour moi ! Désormais, les petites filles débutent à cinq ou six ans en section féminine, il y a des pôles, etc. C’est bien pour les jeunes.
J’ai de la chance d’avoir intégré un tel club. Tout ce que j’ai vécu auparavant n’a rien à voir avec le HAC, même à Albi en D1. Ici, il y a les infrastructures, un vrai projet, l’investissement du président Vincent VOLPE. Il a vraiment l’amour du football féminin. C’est dans sa culture puisqu’il est américain, mais c’est aussi grâce à lui si on est en D1 ! Et quel club féminin joue dans le même stade que l’équipe masculine ? Lyon en Coupe d’Europe, c’est tout ! Lors de nos déplacements en D2, nous n’avons jamais rien vu de semblable à ce que nous avons au HAC.
On n’en a pas encore parlé mais, personnellement, j’aimerais assurer le milieu de tableau. J’ai hâte de débuter cette saison !
Créée en 2014, la section féminine du HAC (Havre Athletic Club) vient d’accéder à l’élite du football français !
Premières de leur poule de D2, les Havraises s’opposeront la saison prochaine à des adversaires prestigieux comme Lyon ou le PSG ! Le meilleur du football féminin français se présentera donc au stade Océane : de belles rencontres pour tous les Havrais, lesquels ont déjà démontré leur enthousiasme l’an passé avec la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™ !